Un nouveau boitier est venu se joindre à la famille et a brisé la longue chaine des Nikon, il s’agit du Fujifilm X-T1. Dans cet article qui marque un peu le retour du blog je vais vous expliquer la raison de mon choix et dans de futurs articles vous donner mon avis en détail sur ce nouveau boitier.
J’ai commencé la photo en 2005 avec mon premier appareil photo, un reflex. A l’époque le choix était simple, j’avais un budget limité car j’étais étudiant, et les deux reflex qui rentraient dans mon budget étaient le Nikon D50 et le Canon EOS 350D. Les caractéristiques étaient très proches, c’est l’ergonomie que j’ai trouvée meilleure sur le Nikon et qui a orienté mon choix. Je suis ensuite passé au D200, puis au D3s, j’ai fais un petit crochet vers le D800 que je n’ai pas apprécié, et retour au monobloc avec un D4.
En Septembre 2004 je suis parti en Islande avec le Nikon D4 et son 24-70mm f/2.8, et si je ne suis jamais déçu par la qualité des photos et la robustesse du D4, deux éléments m’ont beaucoup gênés : le poids et l’encombrement. C’est simple : la moitié de mon sac à dos de randonnée était occupé par le boitier et l’objectif, je n’avais plus assez de place pour le reste. Sans compter le poids que représentait ce duo : 2.2Kg, si ça n’a pas d’incidence sur une heure, au bout de deux semaines, on finit par se dire que pour faire des photos ça fait lourd.
Et c’est en revenant en France que je me suis demandé : est-bien nécessaire d’avoir un boitier et un objectif aussi lourds pour faire de « belles » photos ?
Je me suis pas mal renseigné, et bizarrement je n’ai pas trouvé grand chose du coté des deux géants Canon et Nikon, à part des reflex miniatures et amputés de la moitié des fonctions, ce n’était pas bien folichon. C’est chez Fujifilm, Sony et Olympus que j’ai trouvé des options intéressantes dans la gamme des hybrides à objectif interchangeables, qu’il faut maintenant appeller « Mirrorless » ou « ILC ».
Ces curiosités photographiques qui ont commencé à faire parler d’elles vers 2010 sont maintenant matures et représentent des alternatives plus que sérieuses à nos bons vieux reflex. Les appareils mirrorless sont depuis 2011 équipés de capteurs APS-C ou 24×36 et plus uniquement du micro 4:3 donc le piqué, la profondeur de champ et la sensibilité sont au rendez-vous.
Et maintenant … que choisir entre les Sony Alpla, les Olympus OM-D et les Fuji X ?
Ce n’était pas évident et mon choix n’est pas le choix ultime, il ne correspond qu’à mes besoins et mes goûts personnels et ne sera pas forcément le meilleur choix pour vous.
Quelques éléments qui ont motivés mon choix :
- La prise en main a beaucoup joué, le Fuji est le boitier que j’ai personnellement trouvé le plus pratique à utiliser et sur lequel je me suis senti le plus à l’aise.
- Le prix était important aussi car le but pour moi était d’avoir un boitier secondaire de tous les jours et pour les vacances, il n’avait pas vocation à remplacer mon boitier principal et les Sony étaient sensiblement plus chers.
- Le viseur que j’ai vraiment trouvé très très bon et qui réussit presque à faire oublier les viseurs des reflex.
- La qualité des photos qui au début m’inquiétait un peu en comparaison avec les Sony Alpha 24×36 est pourtant très bonne.
- Le parc optique supérieur à celui de Sony et Olympus et la qualité de certaines optiques comme le Fujinon 56mm f1.2 qui fera vite oublier la profondeur de champ plus faible du capteur APS-C.
A très vite pour la suite de mon retour plus en détails sur le Fujifilm X-T1.